AliceMassif des Fiz – Haute-Savoie 74
- 789D+
- 10,6km
- Au départ de Plaine-Joux en été ou du lac Vert hors saison.
- Points d’eau sur le circuit
- Présence possible de troupeau et chien de protection
- Niveau : difficile – passages câblés et échelles – pas de matériel nécessaire
Comment s’y rendre ?
18 septembre 2022 – et quelques images du 29 avril 2022 en version enneigée –. Ce jour, direction le plateau de Plaine Joux aux abords de la commune de Passy et de la réserve naturelle du même nom. De grands parkings vous tendent les bras et surtout un beau panneau route barrée vous impose un arrêt à cet endroit si vous débarquez entre le 15 juin et le 15 septembre grosso modo : la surfréquentation touristique de notre première étape, le lac Vert, a imposé à l’équipe municipale de prendre des mesures pour préserver le plan d’eau. En dehors de ces mois d’été, vous pouvez atteindre le lac Vert et vous garez directement sur le parking attenant – c’est ce qu’on a pu faire en septembre-.
De Plaine-Joux au lac Vert – en saison estivale
Du coup, vous devinez aisément ce que l’on vous suggère : partir très tôt pour cette randonnée et si possible éviter la saison estivale. Ensuite, il est impératif de bien rester sur le circuit proposé puisqu’on longe littéralement la réserve naturelle de Passy – interdite aux chiens même attachés – pour être en règle. On descend tranquillement le long de la route pour s’engouffrer dans la forêt à droite – là où il y a les cabanes dans les arbres -.
On suit le sentier qui descend – oui oui oui, ça veut donc dire qu’il faudra tout remonter à la fin – pour arriver à récupérer la route menant à notre premier incontournable objectif : le lac Vert de Passy – précision qui semble inutile mais y’en a un paquet, des lacs Vert -. C’est intéressant d’aller au bout du lac à gauche pour avoir la vue sur le Saint Patron – le Mont-Blanc, pour les incultes -.
Du lac Vert au lac de Pormenaz
On retourne sur notre chemin initial pour passer à gauche du restaurant et commencer à grimper – fallait bien que ça arrive – sur une route carrossable. Direction le refuge du Châtelet d’Ayères que l’on dépasse tout droit pour suivre Le Gouet, Ayères du Milieu et enfin les chalets du Souay.
Une fois aux chalets du Souay, on laisse la route carrossable qui monte à gauche – c’est ce qu’on suivra en redescendant – pour emprunter le petit sentier pile entre les deux chalets et descendre légèrement en direction du ruisseau que l’on franchit. C’est là que les choses sérieuses commencent. A commencer par le panneau de bienvenue qui de loin semble nous stopper net dans notre élan. En réalité, lorsque l’on prête attention tant à la carte qu’à ce qu’il est écrit – vous allez BIENTÔT entrer dans la réserve mais vous n’y êtes pas encore – , on se rend compte qu’on peut poursuivre sans souci en veillant à prendre le seul et unique sentier qui permet d’accéder au lac sans rentrer une seule fois dans la réserve.
Si vous souhaitez aller plus loin dans cette réflexion, nous vous invitons à lire notre article sur la réglementation et les chiens en montagne pour mieux comprendre pourquoi il nous est possible de poursuivre en direction du lac.
La carte est tirée d’une capture écran du circuit proposé par Visorando pour les randonneurs sans chien. Pour bien saisir, le circuit en rouge propose à l’intersection de prendre d’abord à droite puis de redescendre en boucle. La ligne verte qui traverse le lac matérialise la limite infranchissable de la réserve de Passy. Dès lors, avec un chien – et on le voit également sur la carte du panneau sur la rando -, on peut en toute légalité prendre le sentier de droite, une fois au lac, bien rester à droite et redescendre par le même sentier.
On suit le sentier en zigzag assez raide avec quelques passages équipés de mains-courantes qui ne présentent pas de difficultés particulières si ce n’est que l’on marche à flanc, il ne faut donc pas avoir le vertige. On tombe sur l’intersection où il faut prendre impérativement à droite – tout droit, c’est la réserve naturelle donc ce sont les ennuis ! – et on passe encore quelques passages chainés qui ne posent pas de problème.
Nous voici face à la première des cinq échelles à franchir. Deux sont plus difficiles que d’autres et celle-ci en fait partie mais globalement en prenant le temps et en aidant à la poignée dorsale, cela passe sans encombres. Il ne faut cependant pas être sujet au vertige. Les échelles n’ont rien d’aérien mais cela peut impressionner. Elles ont une hauteur d’environ 2m50 et elles sont inclinées sur la roche, ce qui permet donc de passer aisément sans matériel. La 4ème demandera peut-être d’aider l’extension de votre chien.
Une fois ces passages délicats franchis, il suffit de continuer sur la raide montée qui se transforme en replat avant d’arriver à notre objectif final : le lac de Pormenaz.
Pour rappel, on ne peut pas aller tout droit pour découvrir la gauche du lac, il faut obligatoirement prendre à droite pour rester en règle sur les limites de la réserve naturelle. On peut prendre un peu de hauteur puis redescendre derrière au bord du lac pour avoir un beau reflet des Fiz dans l’eau.
Du lac de Pormenaz aux chalets d’Ayères
Pour le retour, on reprend exactement le même itinéraire jusqu’aux chalets de Souay où l’on prend à droite sur la route carrossable arriver très rapidement sur les chalets d’Ayères – des Pierrières -. Il faut veiller à éviter de rentrer sur la zone de réserve naturelle – panneau vert bien visible vous ne pourrez pas le louper – et bien rester sur le sentier et toute sa partie gauche.
Sacré spot sur le Mont-Blanc pour un casse-croûte en bonne et due forme! Derrière nous, la chaîne des Fiz donnerait presque une impression de Dolomites.
Version hiver
On poursuit en circuit en traversant le village pour suivre le chemin bien tracé vers la seconde partie du village d’Ayères – des Rocs -. La descente est douce jusqu’au panneau indiquant le Châtelet, refuge sur lequel on arrive cette fois-ci par le haut.
Nous voilà de nouveau sur le sentier initial. Aux abords du lac Vert il est possible de prendre à droite pour le contourner par le haut et avoir un point de vue différent.
On atterrit sur la route et c’est le moment de grimper pour atteindre Plaine Joux – probablement entièrement envahi par des hordes de touristes agglutinés au décollage des parapentes – et clôturer cette jolie sortie.
Le lac de Pormenaz avec un chien
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